La vie n’est pas un long fleuve tranquille. Certains aléas surviennent et nous dépassent. Ils arrivent si soudainement que l’on devient spectateur de sa propre chute. Le pire, c’est qu’on ne peut rien y faire. Je parle ici de la santé.

 

 

Le français n’est pas mon point fort ,mais je fournirai les détails, dates, documents, etc.pour que ce soit compréhensible.

Au début, une douleur à ma jambe droite devenait de plus en plus forte et j’avais du mal à respirer, cela durait depuis plus d’un mois. Malgré cela, j’ai continué car j’étais en formation professionnelle pour 15 jours afin de renouveler pour 5 ans ma FCOS de conducteur et ma carte professionnelle de chauffeur routier.

J’ai repris la route en tant que chauffeur régional en intérim, mais cela n’a pas duré. En journée, la douleur était trop .intense et la nuit, il m’était impossible de dormir sur le dos ou sur le côté. Je ne parvenais à dormir que quelques heures assis, courbé et plié sur mes genoux.

J’étais très fatigué.

Vendredi 23/06/2017

Après ma tournée, j’ai décidé de consulter mon médecin traitant, que je n’avais pas vu depuis plusieurs années car je ne suis jamais malade. Cependant, cette fois-ci, je ne pouvais plus supporter la douleur. Parfois, je n’arrivais même plus à accélérer et devais utiliser ma jambe gauche. Heureusement, mon ensemble tracteur + semi-remorque( 44 tonnes) était équipé d’une boîte automatique. Mon médecin m’a prescrit des antidouleurs et m’a conseillé de prendre rendez-vous pour un Doppler.

Samedi 24/06/2017

Cette nuit, j’ai réussi à dormir quatre heures en position assise, mais les douleurs étaient toujours présentes. Le matin, je prends le bus pour me rendre à l’hôpital Legouest, que je connais bien car j’y ai travaillé. Arrivé à l’accueil, je suis orienté vers les urgences et pris en charge immédiatement. Un jeune interne me questionne et me demande d’enlever mon T-shirt. Je lui explique que je suis venu seulement pour prendre un rendez-vous pour un Doppler. Il insiste, me branche des électrodes sur la poitrine, observe quelques secondes, puis part et revient avec un medecin. Celui-ci me demande de me déshabiller et de m’allonger dans un lit. Je lui explique que je me sens mieux en position assise et courbée. Après une demi-heure, je suis conduit pour un scanner dans une pièce où l’on m’injecte un produit avant de me placer en position couchée dans un gros appareil . Quelques minutes plus tard, une femme me touche et m’informe que je vais être transféré d’urgence au CHR Mercy, en me remettant un dossier contenant les résultats du scanner (voir ci-dessous).

Pendant le transfert d’urgence en ambulance de hôpital Legouest vers le CHR Mercy en USIC, j’étouffais, car j’étais en position couchée. Heureusement que le trajet était très court. Arrivé au CHR, la 1ʳᵉ chose que j’ai fait, c’est de me mettre en position debout et courbé pour récupérer. J’ai été branché partout et monitoré et mis en observation en USIC

 

USIC est une unité de soins intensifs de cardiologie est un service d’hospitalisation situé au sein d’un service de cardiologie et permettant la surveillance 24 h sur 24 des constantes vitales des patients.Elle implique la présence, outre d’une équipe soignante, d’un cardiologue de garde sur place.

Dimanche 25/06/2017

J’ai demandé à sortir en expliquant que je n’avais pas d’affaires, pas d’argent et que mon chien était seul à la maison. etc…  je cherchais  des excuses bidons  pour sortir . Le CHR est immense et tout neuf, on aurait dit une usine, et dans ma tête, je n’étais pas malade. Le jeune cardiologue de garde s’y opposait et m’a dit que je pouvais mourir dans le bus (Mettis). Malgré les risques, j’ai quitté le CHR pour rentrer chez moi, mais je devais revenir le lendemain, lundi, pour être hospitalisé.

 
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